On peut discuter... Serrières est-il un village ou simple quartier de
Neuchâtel?
La réponse, semble-il, est simple.
Là où se trouvent des sociétés, sportives ou culturelles, c'est qu'un ésprit
communautaire existe.
Pour Serrières, c'est bien la cas; village qui a la chance de posséder ses églises
et de nombreuses sociétés qui s'activent dans des domaines fort divers.Chacun,
au gré de ses affinités, eput ainsi contribuer à promouvoir et a faire connaître à
la ronde notre petit territoire, donc notre village.
2016
ROUTES ET TRANSPORTS PUBLICS
Pont Berthier
Décision de construire ce pont pour éviter de descendre au fond du vallon par
le Chemin-Vieux et de remonter la rue Guillaume-Farel en direction d'Auvernier.
Début des travaux en 1807, términé en 1810
Viaduc du littoral
Construit en 1860. Cette ligne franchit le ravin sur un viaduc à trois arches à
27,4 m au-dessus de l'étroite et unique rue de Serrières.
Chemin-de-fer
La ligne du littoral qui devient par la suite la ligne Jura-Simplon passe au-dessus
du ravin de la Serrières des 1861 par le viaduc dont la construction vient de se
terminer.Il n'y a pas de gare à Serrières d'où impossibilité de raccorder les
usines à cette ligne.
Route du lac
Fut construite en 1892 pour faciliter la circulation et éviter les centres des
village de Serrières et d'Auvernier. Elle s'arrêtait à l'entrée de Colombier.
Plan incliné
Ce funiculaire mis en service dès 1892 et jusqu'en 1950 permet enfin de relier
avec la ligne du littoral toutes les industries de Serrières.
Grâce à ce funiculaire, une gare fut construite à Serrières.
Bateaux et port de Serrières
1873 : Premier débarcadère sur initiative privée.
1904 : Nouveau port permettant aux bateaux d'accoster normalement.
Le bateau "Union" fut lancé à Yverdon en juin 1826. Il reliait Yverdon à
Neuchâtel en passant par les différants ports existants.
Puis vint " L'industriel" premier bateau à coque en métal, qui fut lancé en 1834.
Il était piloté par Ph. Suchard, son propriétaire.
Tram N°2, Neuchâtel-Serrières
En service dès le 20 mai 1899, puis trolleybus dès le 16 février 1940.
Régional
Le régional du vignoble vit le jour en 1892.
En partant de Boudry et en longeant le bord du lac, il aboutissait à la gare de
Neuchâtel.
Dès le 18 septembre 1892 à 1902 traction à vapeur
Dès le 23 décembre 1902 traction électrique.
Diligences
Neuchâtel-Boudry hors-service dès 1892
Neuchâtel-Serrières hors-service dès 1902
Le tram dénommé "Regional" avait une liaison directe
avec la gare de Neuchâtel.
Ce qui fait qu'il y avait un entrepôt pour les marchandises
et un buffet pour les voyageurs en attente.
Côté Neuchâtel, une pergola ombragée et même un jeu de quilles
complétaient cet ensemble.
1895 gare du tram à Serrières
Les trams, à l'arrêt, devant la gare et le buffet du tram surnommé le Tremblant
et tenu pas Madame Marchand.
Pourquoi Tramblant? A cause des trépidations des véhicules
qui fesaient vibrer les verres sur les tables.
C'était l'époque des pantographes en forme de cannes à pêche.
1930
Arrivée du tram à Serrières. Il longe le port et une allée d'arbres.
A l'arrière-plan les baraques de trois pêcheurs professionnels,
soit les deux Vallélian, père et fils, et le pêcheur Robert.
plus en arrière, les grands moulins Bossy encadrés de jeunes peupliers.
1962 La route a été élargie, le "Tramblant" démoli.
Le nouveau restaurant est construit au sud des voies
et s'appelle "Le joran".
1990
Derniers passages du tram et arret au joran.
Les voies du tram du Littorail sont déplacées au sud de l'autoroute sur remplayage.
1990-1991
Un parc à voiture a pris la place des rails ce qui permet un accès direct au restaurant du Joran.
Nouvelle station "Littorail" à serrières. Arrêt, buffet? ...
Tout cela c'est du passé .
A l'arrière-plan, dans quelques années, seront creusé les tunnels
de la Nationale 5 en direction d'Auvernier.
Longueur des tubes: environ 1 km.
Mai 1993
Le carrefour de Tivoli était déja dangereux à cette époque.
Ce véhicule N° 13 avait déja un vestibule,
on distingue une vitre latérale.
20 mai 1910
Carrefour des Battieux-Tivoli.
La voiture numéro 14 tracte le wagonnet-curette.
Enfant, l'on rêvait d'être le conducteur de ce wagonnet.
1907
D'après les uniformes l'on se situe dans les années 1900
Motrices numéros 16 et 11
A l'arrière-plan, le collège inauguré en octobre1893
Le premier tram circula en octobre 1893
On remarque que le conducteur n'avait aucunne protection
en cas d'intempéries.
Ligne N°2 Neuchâtel-Serrières
Il circula de 1892 à fin 1902.
Sur la photo, il arrive d'Auvernier vers les bains des dames
Le "Régio" Neuchâtel-Boudry
Les premiers trolleybus sont mis en services le 18 février 1940
A cette époque il fallait une certaine audace pour innover:
C'était la guerre, avec le rationnement et la difficulté de remplacer
les pneus usés.
Les véhicules portaient les numéros 1, 2 et3,
Ils furent mis hors service en 1968.
Ligne N°2 Neuchâtel-Serrières
Le drapeau de Serrières
Le pasteur J.-R. Laederach en fut le concepteur
et il fut dessiné par Alex Billeter.
Un héraldiste en fit la définition suivante:
" D'or, à deux ponts superposés, de sable maçonnés d'argent,
le premier à deux arches, le deuxième à une arche;
au pal brochant, coupè au un d'argent, au temple de gueule:
au deux de gueule à trois chevrons d'argent."
Ligne N°2 Neuchâtel-Serrières
La fanfare l'Avenir, fondée en 1887, défile sur le pont Berthier
pour le bonheur de personnel Suchard et des passants.
La fanfare, à cette époque, tout comme les autres sociétés du village,
avait de nombreux membres actifs.
Cette photo pourrait dater de 1926 ( Centenaire de Chocolat Suchard ).
Fête au village
Les sociétés sont accueillies à la gare et se rendent en cortège
à la place de fête près du port.
En tête la fanfare du village l'Avenir.
La place de fête, au bord du lac.
On aperçoit un manège et une roulote placés sur le remblayage
qui dessert le débarcadère.
Le port n'est pas encore construit.
7 juin 1903 Fête de gymnastique.
Entrée de la place de fête, au sud de la voie du tram.
C'est sur cette place que sera édifié le nouveau moulin Bossy
en 1920.
7 juin 1903
Fragile, la tour n'a jamais porté qu'une cloche à la fois.
Mais plusieurs on dû être remplacées.
L'actuelle date de 1935 et fut hissée par les enfants des écoles de Serrières.
La vieille, interessant monument par ses inscriptions et ses figures,
se trouve au sud du temple et porte la date de 1420.
Donc, pendant cinq siècles, elle a accompagné la vie et la mort
dans le village de Serrières ( en partie Peseux ), clamant à tous vents
l'inscription gravée en son airain:
"Te Deum Laudamus".
La cloche.
Dédiée à Saint Jean, l'église construite sur base gallo-romaine,
reconstruite à l'époque carolingienne offre en sous-sol, encore visible,
l'autel primitif, crépi de chaux et de pilon de brique, entouré de son abside.
La tour à l'èpoque romane, englobée dans le temple actuel (1666)
est unique par son couronnement: une élégante croix de roc.
Solide, celle-ci a résisté aux intempéries et indiqué aux serriérois...
"le chemin, la vérité et la vie ".
La tour de l'église
A notre époque, cela étonnerait mais au début de ce siècle
la pasteur Blanc devait chasser ses oies qui traversaient la rue Guillaume-Farel
pour aller s'engraisser dans le verger d'en face.
Qui sait!
Ce sont peut-être les oies de Noël réservées pour un repas convivial
avec le collège des anciens ?
1890